La Nouvelle Lune
Bélier |
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Degré Sabian de la Nouvelle Lune Un vol d'oies sauvages dessine un triangle dans le ciel : Confiance idéaliste en une image mentale de l'ordre universel. L'oie sauvage est l'oiseau mystique, Hamsa, de la tradition hindoue. L'expression, qui se retrouve dans - différentes cultures (la Ligue Hansa des cités germaniques à la fin du Moyen-âge ; El Hanza, fondateur de la Fraternité occulte des Druzes au Liban à l'époque des Croisades), a toujours plus ou moins évoqué l'idée d'une intégration spirituelle ou économique à un certain niveau d'expansion. L'hamsa de l'hindouisme symbolise notre âme transcendante. Ce que les précédentes interprétations de ce degré symbolique n'ont pas réussi à saisir, c'est que le vol d'oies sauvages présente non seulement une forme en V caractéristique mais qu'en plus il a une nature saisonnière, donc assujettie aux rythmes planétaires. Il symbolise donc l'ordre cosmique par contraste avec l'ordre sociopolitique que représente le dirigeant d'une nation. Cet ordre se détache distinctement dans le ciel : il est « céleste », même si c'est grâce à un vol harmonieux d'oiseaux terrestres qu'on le découvre. Le symbole désigne dès lors la conscience et l'âme telles que les contemple celui qui tourne vers les cieux le regard de son esprit. Et cette conscience spirituelle est, peut-on dire, transcendante car elle ne s'est pas encore « incarnée ». Il nous faut mettre en contraste le présent degré et le degré précédent. Un dualisme fondamental de conscience est donc suggéré. On assiste à la naissance d'un conflit potentiel entre principes d'ordre cosmique et social. Le principe d'ordre cosmique répond à la confiance par trop humaine en l'idée de loi et d'ordre social. |
Et même si Saturne semble ne rien vouloir lâcher du monde d'hier, restons confiant.e.s que Chiron est là pour nous ouvrir à la conscience du nouveau monde qui s'apprête à naître... Premières douleurs d'un accouchement difficile ? A chacun.e d'aider le plus grand que soi dans ce passage... Bonne lunaison
Bélier à chacun.e ! |