2022
commence dès le Solstice d'hiver
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Degré Sabian de Saturne, mâitre du Solstice Dans le silence, un homme reçoit une inspiration nouvelle susceptible de changer sa vie : se fier à une inspiration et une orientation intérieures est nécessaire au début d’une nouvelle phase. Ce degré symbolique traduit le fait qu’il est essentiel de rester ouvert à la descente de forces spirituelles, ou forces d'Âme, notamment à la veille d'une nouvelle période d'activité. On devrait prendre ses distances par rapport aux circonstances extérieures et aux motivations qui sont habituellement les nôtres (en un sens elles aussi extérieures puisqu’elles s’expriment sur un plan collectif). Il existe en nous un pouvoir créateur ; une force à laquelle on peut puiser comme à une source, ou pour mieux dire que l’on devrait laisser s’écouler à travers la personnalité créatrice. Une puissance intérieure, mais transcendante, ondoie la conscience individuelle. |
Le PasSage à 2022 – 1er temps : le solstice d’hiver Le Solstice d’hiver est la première porte à passer pour entrer dans la nouvelle année. On a presque oublié qu’au lieu de fêter Noël et le Jour de l’an, on fêtait ce temps de retour de la lumière en allumant de grands feux. On entrait dans l’hiver, les travaux de la terre s’arrêteraient en grande partie. Temps de repos, de bilan, d’introspection et de retour sur soi. Puis l’église catholique a fait naître le Christ le 25 décembre, détournant ainsi les festivités païennes de cette période de l’année. Et la société de consommation nous a encore plus éloigné.e.s d’une célébration significative de ce nouveau cycle de vie. Cette période de l’année reste malgré tout un temps de renaissance. Rien ne nous empêche de prendre un temps de pause pour faire le bilan de notre année passée pour poser nos premières intentions pour la nouvelle année. Comment avons-nous traverser la crise sanitaire qui secoue le monde ? Comment cette crise nous a-t-elle déjà transformé.e.s dans notre rapport à la Vie, aux autres, à notre humanité ? Plutôt que de discourir sur comment le pass a modifié notre façon de vivre, il est question de prendre conscience de combien ces obligations/interdictions nous ont obligé.e.s à changer notre regard sur la vie au plus profond de soi, nous donnant la force de ne pas répéter un vieux schéma et de nous ouvrir au nouveau. Regardons la carte du ciel de ce Solstice Depuis la puissante Nouvelle Lune Sagittaire, nous en sommes rendu.e.s à la phase Pleine Lune du cycle soli-lunaire. Le Soleil est sextile Jupiter 29° Verseau. Saturne, maître du Solstice est en Verseau. Nous voici donc reparti.e.S pour une deuxième année avec cette configuration. Aujourd’hui, Saturne se trouve à 11° Verseau au degré Sabian éclairant, au carré (dernier carré exact le 24 décembre) d’Uranus rétrograde en Taureau (est-ce la fin définitive de la maîtrise traditionnelle de Saturne sur le Verseau. Il est peut-être temps d’accorder à Uranus la seule maîtrise de ce signe…). Et pour soutenir ce puissant carré, Saturne est sextile Chiron et en nonile (aspect dit rare) au Soleil et à Neptune. Notons également la conjonction Vénus Pluton en Capricorne à l’opposition de la Lune Cancer. Et si nous ouvrions grand le cœur à la lumière des énergies planétaires ? Une petite touche d’optimisme, de confiance en soi
quant au pouvoir de notre liberté individuelle est là à
notre disposition. On aimerait pouvoir se déplacer librement pendant
ces fêtes, recevoir avec joie famille, ami.e.s. Mais le collectif
nous rappelle à l’ordre ! Et on se retrouve à
devoir gérer à nouveau cette peur de la mort qui continue
de divaguer autour de soi, et surtout en soi-même. Pas très réjouissant pour une période de fêtes ! Diront certains... Et si nous essayions que nous dirait cette peur, si naturelle
et nécessaire à la construction de l’humain ?
Nous pourrions vraiment être surpris.es de ce que nous découvrions...très
probablement un appel puissant à aimer la vie, à s’émerveiller
de l’instant présent et à continuer de construire
pour demain … ainsi qu’une grande force intérieure
… Peut être nous sommes nous trompé d’ennemi ? Et si cette crise sanitaire était à considérer comme une crise salutaire ? Il semble que notre liberté individuelle soit rognée, restreinte et empêchée par des incitations à notre responsabilité envers le collectif. Sommes-nous vraiment en passage vers une conscience de groupe ou bien régressons-nous vers un retour à la conscience de masse, subtilement manipulé.e.s par un pouvoir qui nous échappe ? La conscience de groupe ne demande pas un sacrifice de la personnalité, il s’agit de s’individuer, c’est à dire d’autoriser sa personnalité à reconnaître son appartenance à un groupe d’âmes sœurs (Rien à voir avec les groupes de vacinné.e.s et de non-vacinné.e.s e !) et d’y participer. Cette appartenance n’entrave en rien sa liberté individuelle. Au contraire, il semble que ce soit le lieu propice à sa réalisation… En conscience de groupe, l’individu ne recherche aucune reconnaissance personnelle, seul le bien-être à sa place et l’agir à partir de son sentiment de complétude sont présents. Se comparer à l’autre ne conduit pas à un rapport de force mais au droit à la différence. Pourquoi irait-on taper sur le voisin alors que chacun est à sa place ? Ainsi l’individu n’attaque pas le système dont il est partie, il transforme le système en œuvrant sur lui-même. A la sécurité qu’apporte la loi d’appartenance sociale se substitue peu à peu une profonde confiance en sa raison d’être au sein de l’espèce humaine, incluant ainsi toute forme de vie sur Terre et bien au-delà. Il est peut-être temps de remettre la jouissance matérielle à sa juste place et d’oser l’amour. Tous les courants spirituels nous le disent : c’est la seule et unique énergie de transformation à notre disposition sans limite de quelle que nature que ce soit ! En vous souhaitant de belles fêtes de renouveau ! |